Stratégie anti-drogue de l'ONU échoue
Selon le rapport, "aucune preuve a été trouvé que le problème mondial a été réduit au cours de la période UNGASS de 1998 à 2007." En fait, dans certaines régions, les problèmes de drogues se sont aggravés. La production d'héroïne par exemple, a augmenté de 120 pour cent au cours de cette période de dix ans.
Des politiciens spécialisés en drogues, des sociologues et des experts de la santé affirment que la stratégie a échoué, avec des statistiques qui montrent que la production de drogue, le trafic et l'utilisation ont augmentés au cours de la décennie, tandis que les coûts de l'application de la loi - à la fois financièrement et socialement - a explosé, avec de vastes numéros emprisonnés.
Et tandis que les critiques, et même de plus en plus de médias (!) votent pour une approche plus pragmatique, tels que la réduction des méfaits et en mettant l'accent sur la légalisation, le directeur exécutif de l'Office contre la drogue et crime de l'ONU, Antonio Maria Costa (vous vous souvenez de lui?) continue de défendre l'approche. Il prévient "qu’un marché criminel, d’énorme proportion, risque de compromettre le contrôle des drogues".
Avec une augmentation de la production, de l'utilisation et de la trafic de drogues illicites, le slogan "Un monde libéré de la drogue -- nous pouvons le faire!" qui a dominé le lancement de la campagne en 1998, est maintenant plus irréaliste que jamais. Toutefois, en dépit de l'absence totale de succès à l'approche actuelle, les membres de l'ONU sont censés de signer une déclaration cette semaine pour l'extension de la politique de "guerre contre la drogue" pour une autre période de 10 ans.
