Le cannabis perturbe la mémoire, l'antidouleur règle le problème
En plus de ne pas changer aussi souvent à chacune de leur impulsion électrique, le timing de ces cellules est devenu irrégulier.
L’envoi irrégulier des impulsions nerveuses se traduit par une désorientation provoquant des difficultés de mémoire et d’apprentissage.
Une nouvelle étude suggère que les antidouleurs que l’on trouve dans la plupart des cabinets médicaux peuvent aider à prévenir certains de ces problèmes de mémoire et d’apprentissage, ce qui est particulièrement utile pour les fumeurs médicinaux qui souhaitent garder les idées claires.
Des chercheurs ont découvert que les souris traitées au THC ont une augmentation de la substance chimique appelée cyclo-oxygénase-2 (COX-2) dans l’hippocampe. L’Ibuprofène et le Cerebrex sont des antidouleurs qui abaissent le taux de COX-2, et donc ces résultats suggèrent que donner aux gens un inhibiteur de COX-2 combiné au cannabis thérapeutique peut amoindrir les problèmes liés au traitement à long terme.
En outre, le cannabis aide à contrecarrer l’effet secondaire des antidouleurs comme l’inflammation gastro-intestinale parce-que les enzymes cataboliques endocannabinoïdes protègent de la gastropathie.
Les données réunies indiquent que le phytocannabinoid Δ(9)-THC protège des lésions des tissus gastriques inflammés induites par le diclofénac.
Il faudra encore faire d’autres essais cliniques humains. A ce stade, il est encore trop tôt pour définir la dose ou fréquence exacte de prise de Cerebrex ou d’ibuprofène, mais ça pourrait bien devenir intéressant…
