Raisonnement du gouvernement | Contre-argument |
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Les paquets de E-Cigarettes ne contiennent pas suffisamment d’informations et d’avertissements. Certaines cartouches contiennent des substances nocives comme le diéthyl glycol et les nitrosamines. Les effets à long terme du propylène glycérol et du glycérol sont inconnus. | Fournir des directives strictes aux producteurs en ce qui concerne les avertissements. Inspecter et réglementer plutôt qu’interdire, le tabagisme n’étant pas près de disparaître. Le propylène glycérol a été utilisé comme fumée artificielle pendant des années, et employé dans ce contexte, la FDA le considère comme « globalement sans danger ». |
La nicotine peut être dangereuse en cas de fuite. | La dose létale de nicotine est de 30 mg - 60 mg. Les cartouches contiennent jusqu’à 24 mg. Il est donc important d’acheter des stylos de qualité pour éviter toute fuite. La dose létale pour un petit enfant commence à 10 mg. |
Il n’y a aucun moyen de séparer les batteries et cartouches des restes de nicotine. La nicotine peut être très nocive pour l’environnement et doit d’abord être rincée. | Alors devrions-nous éduquer les utilisateurs à traiter leurs cartouches comme des déchets chimiques. |
On ne peut en aucun cas dire que les E-Cigarettes actuelles sont sans danger et il semble que la crainte que produit ce genre de raisonnement est ce qui crée le scepticisme des autorités.
Le nombre de partisans est croissant (notamment 10 médecins français réputés qui ont signé une lettre établissant leur soutien pour les cigarettes électroniques et avertissant les membres du parlement européen que les limiter à des dispositifs médicaux n’empêcheraient pas les fumeurs de consommer des cigarettes de tabac traditionnelles.
Voici le raisonnement conduisant à leur soutien :
- C est la combustion du tabac qui est dangereuse pour la santé des fumeurs, pas la nicotine. Il est reconnu que les thérapies de substitution au tabac ne sont pas dangereuses pour les fumeurs essayant d’arrêter.
- Les principales substances toxiques produites par la combustion du tabac et contenue dans la fumée sont le monoxyde de carbone, responsable de crises cardiaques et d’AVC, le goudron cancérigène et de fines particules qui causent la bronchite chronique obstructive.
Les cigarettes électroniques sont beaucoup moins dangereuses que les cigarettes de tabac car elles contiennent ni monoxyde de carbone, ni goudron, ni particules fines. - Les caractéristiques des E-Cigarettes devraient toujours être comparées à celle des cigarettes classiques, et si des doutes et des débats autour de la sécurité qu’elles représentent à long terme persistent, ils devraient être confrontés aux dangers particuliers causés par le tabac.
- La cigarette électronique peut être recommandée à tout fumeur ayant le désir d’arrêter et peut être combinée à des patches ou à d’autres formes orales de nicotine, si son utilisation seule n’est pas suffisante pour permettre au futur non fumeur d’atteindre son objectif.
Elle est moins additive que les cigarettes classiques et contribue aussi à arrêter rapidement ou progressivement de fumer.
Bien que les points abordés par le gouvernement soient pertinents et que la nicotine ne soit pas en soi une substance saine, nous ne devrions pas oublier que la E-Cigarette permet au consommateur de choisir entre différents niveaux de nicotine, de la dose « lourde » à légère, voire nulle.
Sa capacité à faire baisser progressivement la consommation (devenir moins dépendant à ce besoin de nicotine) fait de la E-Cigarette une excellente alternative.
Quelques membres de l’équipe d’Azarius ont adhéré à la E-Cigarette comme consommation exclusive et les premiers retours sont positifs.
Dans un des cas, la consommation est passée d’un paquet par jour à un paquet par semaine sans trop d’effort.
On ne sait pas si les E-Cigarettes sont bonnes pour la santé, on sait juste qu’elles sont un bien moindre mal que de fumer.